Au pays des hommes intègres le secteur de la micro finance connaît une croissance soutenue, aussi bien en terme de bénéficiaires, d’encours d’épargne, de crédit que de variétés de produits proposés. Plus d’un million de membres se partagent 261 institutions de micro finance, d’où la nécessité d’améliorer le cadre socio-économique légal, réglementaire et fiscal du secteur.
Selon Mme YVETTE DJIGMA directrice de la micro finance au ministère burkinabé de l’économie et des finances plusieurs textes régissent le secteur dans le pays. Le plus important est la loi n°023-2009/AN du 14 mai 2010 portant réglementation des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD). Ce texte est une loi commune aux pays membres de l’UEMOA (Union Économique et Monétaire Ouest Africaine) et uniformise la réglementation du secteur dans l’espace communautaire. C’est elle qui impose désormais que les institutions de micro finances soient appelées systèmes financiers décentralisés.
Coordination et supervision assurées par l’état
Évoquant la typologie des institutions de micro finance dans son pays elle a indiqué six types dont les institutions mutuelles ou coopératives d’épargne et de crédits constituent la frange la plus importante tant en terme de nombre que de volume d’opérations d’intermédiation financière. Le secteur évolue. Les SFD se multiplient. Leurs membres s’accroissent. Et les services qu’elles offrent se diversifient. Pour assurer sa mission la direction rencontre plusieurs difficultés. 17 inspecteurs pour plus de 260 SFD sur l'ensemble du territoire.
De nombreux défis
Pour Mme YVETTE DJIGMA les principaux défis de la micro finance au Burkina Faso concernent entre autres la viabilité financière des SFD. En effet les SFD ont du mal à couvrir l'ensemble de leurs charges de fonctionnement grâce aux revenus financiers générés par leurs activités. Ils doivent aussi relever le defi de toucher le plus grand nombre d'agents économiques, ainsi qu'offrir des produits financiers adaptés, augmenter le nombre de points de service et mobiliser des ressources plus importantes.
Elle a terminée son exposé en indiquant que la micro finance à elle seule, ne peut pas lutter contre la pauvreté. Il faut de la part des pouvoirs publics, un accompagnement en services sociaux de base tels que l’éducation, la santé, la formation professionnelle, la mise en place d’infrastructure telles l’électrification, la téléphonie, l’eau potable. La directrice s’est par la suite prêtée aux questions des participants pour les éclairer davantage sur le sujet jugé très intéressant.
En discussion avec les participants |
Selon Mme YVETTE DJIGMA directrice de la micro finance au ministère burkinabé de l’économie et des finances plusieurs textes régissent le secteur dans le pays. Le plus important est la loi n°023-2009/AN du 14 mai 2010 portant réglementation des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD). Ce texte est une loi commune aux pays membres de l’UEMOA (Union Économique et Monétaire Ouest Africaine) et uniformise la réglementation du secteur dans l’espace communautaire. C’est elle qui impose désormais que les institutions de micro finances soient appelées systèmes financiers décentralisés.
Coordination et supervision assurées par l’état
Évoquant la typologie des institutions de micro finance dans son pays elle a indiqué six types dont les institutions mutuelles ou coopératives d’épargne et de crédits constituent la frange la plus importante tant en terme de nombre que de volume d’opérations d’intermédiation financière. Le secteur évolue. Les SFD se multiplient. Leurs membres s’accroissent. Et les services qu’elles offrent se diversifient. Pour assurer sa mission la direction rencontre plusieurs difficultés. 17 inspecteurs pour plus de 260 SFD sur l'ensemble du territoire.
De nombreux défis
Pour Mme YVETTE DJIGMA les principaux défis de la micro finance au Burkina Faso concernent entre autres la viabilité financière des SFD. En effet les SFD ont du mal à couvrir l'ensemble de leurs charges de fonctionnement grâce aux revenus financiers générés par leurs activités. Ils doivent aussi relever le defi de toucher le plus grand nombre d'agents économiques, ainsi qu'offrir des produits financiers adaptés, augmenter le nombre de points de service et mobiliser des ressources plus importantes.
Développement du secteur de la micro finance au Burkina Faso |
Elle a terminée son exposé en indiquant que la micro finance à elle seule, ne peut pas lutter contre la pauvreté. Il faut de la part des pouvoirs publics, un accompagnement en services sociaux de base tels que l’éducation, la santé, la formation professionnelle, la mise en place d’infrastructure telles l’électrification, la téléphonie, l’eau potable. La directrice s’est par la suite prêtée aux questions des participants pour les éclairer davantage sur le sujet jugé très intéressant.
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